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18/07/2005

MERS & OCEANS : l'ouverture d'immenses domaines sédimentaires vierges (2)

A mesure que le pétrole s'imposait comme l'élément important des ressources énergétiques, indispensable à la croissance et au développement des économies, le besoin est apparu d'étendre l'effort d'exploration dans les terrains sédimentaires situés sous la mer dans le prolongement des masses continentales (Royaume Uni/Venezuela, traité de Caracas du 26 février 1942 relatif aux zones sous-marines dans le golfe de Paria; Etats-Unis d'Amérique, proclamation du Président Harry Truman du 28 septembre 1945 relative au plateau continental).
La création du concept juridique du plateau continental et son rattachement à l'ordre juridique étatique coincident avec l'ouverture d'immenses domaines sédimentaires vierges, voués pour l'essentiel à l'exploration pétrolière.

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17/07/2005

Hainaut : les bassins de Mons et d'Anzin (2)

Dans le Hainaut, les terrains houillers affleurent sur d'assez grandes étendues dans le long sillon Haine-Sambre-Meuse.
En 1713, on ne connaît encore sur le territoire français aucun prolongement à fleur de sol des gisements visibles à l'oeil nu dans le Hainaut.
C'est en 1734, à Anzin, que de la houille grasse est rencontrée sur le territoire français, au-dessous de la surface du sol. Les recherches par sondages du prolongement du bassin de Mons avaient été entreprises dès 1716 avec des résultats encourageants, de la houille ayant été reconnue à Fresne-sur-Escaut en 1717.

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16/07/2005

Hainaut : la paix d'Utrecht (1)

L'établissement d'une frontière dans le bassin inférieur du Rhin, à la paix d'Utrecht, donne l'exemple du positionnement d'une frontière territoriale dont une section du tracé est déterminée en tenant compte aussi de l'emplacement des mines.

La nécessité d'une frontière précise et linéaire entre la France et les bas pays des bouches du Rhin ne s'impose que graduellement au cours du XVIIIème siècle.

Les décisions d'Utrecht entrainent pour la France la perte de certains territoires. Aux termes du traité de paix du 11 avril 1713 conclu avec les Provinces Unies, la France renonce à des territoires possédés en vertu du traité de Ryswick de 1697.
Il a été écrit à ce sujet : 'les diplomates de 1713 avaient eu soin de retrancher du territoire français les charbonnages de Mons, les seuls que l'on connût alors en Hainaut avec ceux de Charleroi, car l'exploitation minière ne s'était pas encore écartée des régions où le terrain houiiler paraît à l'air libre'.

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15/07/2005

MERS & OCEANS : source d'énergies et réserve de minerais (1)

Les richesses minérales et énergétiques que l'homme a su utiliser ou pourrait mettre en valeur en milieu maritime dans l'avenir se groupent en trois catégories : selon qu'on les trouve sous le lit de la mer dans le tréfonds, à la surface du lit de la mer, ou dans l'eau elle-même (sels dissous et composés d'éléments minéraux variés) et l'eau elle-même qui pourrait servir de matière première.
Les richesses n'ont pas toutes actuellement la même importance économique, beaucoup d'entre elles ne font pas l'objet d'exploitation commerciale.

La mer est source d'énergie. Seuls le pétrole et maintenant le gaz occupent une place de tout premier plan dans l'exploitation de la mer.
Mers et océans constituent en théorie une réserve colossale de ressources énergétiques. L'existence de ces richesses ne préjuge pas de la question de savoir si les hommes en ont besoin ou s'ils peuvent, pour diverses raisons - économiques, techniques, écologiques, stratégiques - les utiliser. Ces richesses énergétiques sont présentes pour l'essentiel dans le sous-sol et dans l'eau de mer.
L'eau contient en solution divers minéraux. Quand l'homme parviendra à domestiquer le phénomène de la fusion thermonucléaire, il deviendra possible de produire de l'énergie en 'brûlant' de l'eau de mer.

La mer est également une réserve de minerais. On trouve à la surface des fonds marins toutes sortes de minerais et terres rares. Leurs concentrations se distinguent dans différentes catégories de granulats (sables enrichis), de placers (minéraux lourds dans les alluvions fluviatiles), de nodules (métallifères, phosphatés, etc.). On a déjà tiré parti de granulats et placers dans les zones maritimes côtières.

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14/07/2005

La photographie

L'univers des richesses minérales, les industries relatives et les hommes du milieu ont aussi imprimé la photographie et inspiré parfois de grands professionnels.

15:30 Écrit par Jean Pierre Bouvet dans ° portfolio ° | Lien permanent | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

13/07/2005

EUROPE (1168) : l'autre solution (4)

Mais deux problèmes vont se multiplier sur les frontières européennes et contribuer à rationnaliser des solutions relatives à la division de gisement et renforcer l'alternative au déplacement de la frontière.
Un premier problème se présente avec la désorganisation ou la division d'une mine en cours d'exploitation à la suite de l'établissement d'une nouvelle frontière.
Un deuxième problème se caractérise par la continuation géologique de couches minéralisées qui se prolongent au-delà d'une frontière établie.


Quand l'exploitation des couches souterraines entreprise sur le territoire d'un Etat vient se heurter à la frontière commune avec un autre Etat et que les couches de minerais se prolongent géologiquement dans le territoire adjacent, on peut assister à des arrangements techniques de nature différente, passés entre les deux Etats intéressés.

(i) Si les parties du gisement situées de l'autre côté de la frontière commune sont en cours d'exploitation et que les deux chantiers d'abattage, de chaque côté de la ligne divisoire, sont situés au même niveau géologique, les deux Etats intéressés peuvent juger opportun de veiller au non-empiétement réciproque des travaux respectifs dans les mines et sur le territoire du pays voisin. Dans ce sens, l'accord conclu en 1887 entre la France et le Luxembourg relativement aux mines souterraines sur la frontière prescrit des mesures de protection et des mesures de surveillance des travaux menés au fond.

(ii) Quand les parties du gisement situées de l'autre côté de la frontière sont encore vierges de toute exploitation, les deux Etats intéressés peuvent juger opportun, pour ders raisons diverses, d'organiser un franchissement de la frontière politique. La société minière qui a épuisé le minerai jusqu'à la limite de la frontière territoriale est autorisée à entamer les veines vierges et poursuivre, dans le prolongement géologique des veines épuisées, l'abattage du minerai sous la surface du territoire de l'autre Etat.
Dans cette situation, il faut encore distinguer deux cas :
- le franchissement de la frontière est effectué dans un seul sens et s'opère d'un territoire vers un autre territoire uniquement;
- le franchissement a lieu dans les deux sens à la fois, et sur des niveaux géologiques du gisement divisé différents.

La plupart des accords que l'on relève au XXème siècle concernent l'exploitation de la houille et obéissent à un même concept. Partout, le franchissement de la frontière s'effectue moyennant un accord instrumenté passé entre les deux Etats intéressés, et tous suivent la même idée, à savoir l'exploitation d'une portion du territoire d'un Etat à partir du territoire de l'autre Etat.

L'ouvrage L'Unité de Gisement (décembre 2004) analyse les conditions juridiques de ces types d'accords internationaux et détaille les explications techniques y relatives.

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12/07/2005

EUROPE (1168) : le sort des armes (3)

La question des gisements houillers en situation frontière a été traitée diversement en Europe. Une des solutions appliquées découle du sort des armes et a consisté à déplacer la ligne divisoire pour tenir compte de l'emplacement et de l'orientation des gisements.

Là où la métallurgie lourde se fonde particulièrement sur le charbon, les zones houillères suscitent des convoitises et les frontières se trouvent disputées et déplacées.
Dans le cadre des réaménagements territoriaux franco-allemands du XIXème siècle, le tracement de la frontière politique est influencé par la présence et l'emplacement de gîtes visibles à la surface du sol, mais aussi par des terrains atteints et reconnus en profondeur.
Les affleurements houillers de Sarrebrück et Sarrelouis en 1815, les amas superficiels de fer autour de Thionville et Hayange, les terrains masqués des environs de Petite-Rosselle et Forbach et de la plaine de Creutzwald en 1871 pèsent de façon décisive sur la position de la frontière franco-allemande en Sarre et Lorraine, et au profit de l'Allemagne.
[G&F No. D-3 : ALLEMAGNE/FRANCE. Sarre et Lorraine (1990)].

Là où les richesses du sol et de l'industrie se sont considérablement développées aux frontières, l'importance vitale reconnue aux grandes zones industrielles nourrit des préoccupations de sécurité qui stimulent des tendances à l'accroissement de territoires.
La frontière ne garantit pas nécessairement la sécurité des zones industrielles et minières parcourues par son tracé, à une époque où le recours à la force n'est pas prohibé par le droit international et qu'en outre les antagonismes prévalent sur l''esprit de coopération' dans les relations de voisinage.

12:40 Écrit par Jean Pierre Bouvet dans EUROPE (1168) | Lien permanent | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

11/07/2005

Sarre : aciéries, Völklingen, Allemagne, 1873-1911

 

 





16:05 Écrit par Jean Pierre Bouvet dans Sarre | Lien permanent | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

10/07/2005

EUROPE (1168) : le grand développement des houillères (2)

Une amplitude nouvelle des travaux miniers caractérise l'économie européenne du milieu du XVIIIème siècle. C'est le commencement d'un développement d'envergure des houillères, qui fait naître en Europe la grande industrie moderne.

L'extension de l'usage de la houille se généralise du fait de l'appauvrissement des forêts et de l'essor de la métallurgie : c'est le principe de la production de coke à partir de la houille et de l'usage de ce coke, en remplacement du bois, pour l'élaboration de la fonte à partir du minerai de fer.
Cette évolution des arts et techniques amorce l'histoire industrielle des bassins houillers.

Les grandes zones houillères continentales prennent forme, le fait est singulier, dans des régions frontières (Hainaut, Lorraine, Limbourg, Westphalie, Silésie) et traversent les limites territoriales dont le caractère linéaire va en s'affirmant.

Les couches de combustibles non recouvertes de mort-terrain, apparaissant à fleur de sol, ont joué un rôle historique, étant les premières activement exploitées (en Sarre; dans la vallée de la Ruhr). Les couches qui étaient à peine voilées par une pellicule de terrains stériles se sont également offertes à l'exploitation débutante (dans le Limbourg méridional).

Dans certains cas, la métallurgie du fer a trouvé sur place son auxiliaire (Pays de Liège, de Namur, et du Hainaut).
Dans d'autres cas, elle a dû émigrer : la métallurgie développée par Frédéric II de Prusse s'est déplacée, en Silésie, depuis la vallée de la Malapane, son berceau, pour se fixer au pied de la chaîne des Beskides, en Haute-Silésie, région charbonnière alors répartie entre la Prusse, l'Autriche et la Russie.

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09/07/2005

EXPANSION COLONIALE : Haut-Pérou (2)

La région du Cerro Rico, dans le Haut-Pérou, est encore mal connue des espagnols, semble-t-il, au moment du partage territorial de l'Empire inca entre les conquistadores. Elle se trouve incorporée dans le district territorial assigné à la Gobernacion de la Nouvelle Tolède par la capitulation du 21 mai 1534.

On ne sait si la découverte du minerai d'argent joue un rôle quelconque dans la guerre civile qui met aux prises les conquistadores de 1534 à 1548 au Pérou, à la suite de laquelle un nouvel ordre territorial se dessine dans l'aire andine avec la formation de la vice-royauté du Pérou.

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08/07/2005

Dürrnberg : relation d'unité de gisement (7)

L'aménagement entre Etats de droits territoriaux dans le domaine minier par le canal d'un exercice dissocié des compétences relatives à une même fraction de territoire assure la relation d'unité de gisement entre Etats pour une zone spécifiée destinée à être exploitée dans sa masse (surface et tréfonds)(convention austro-bavaroise de Vienne du 18 mars 1829; accord austro-bavarois de Munich du 25 mars 1957)(traité austro-allemand de Vienne du 29 février 1972 sur la frontière d'Etat).

L'ouvrage L'Unité de Gisement explique les conditions théoriques techniques - en général - de ce type d'aménagement

17:31 Écrit par Jean Pierre Bouvet dans Dürrnberg | Lien permanent | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer

07/07/2005

Marchfeld : les territoires austro-hongrois (1)

L'administration autrichienne, dès la fin du XIXème siècle, prospecte différents territoires entrant dans la composition territoriale de l'Empire austro-hongrois.
Du gaz naturel est capté dès 1892 à Wels, le plus ancien gisement de Haute-Autriche. Du gaz encore est mis en évidence en Transylvanie, bien avant la guerre de 1914. Du pétrole est développé dans les champs reconnus en Galicie, et du pétrole encore est extrait en 1904 sur la bordure des Carpates dans les Beskides orientales : là, l'ouverture des premiers puits d'exploration date de 1892.

14:30 Écrit par Jean Pierre Bouvet dans Marchfeld | Lien permanent | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer